Cap 300 000 habitants : impératif et possible

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Le président du Département, Jean-Claude Luche, a convié les acteurs locaux, au premier rang desquels les élus, à des réunions d’information sur le projet de mandature de la collectivité, Cap 300 000 habitants, à Millau, Villefranche-de-Rouergue et Luc-la-Primaube, avec la participation du recteur Gérard-François Dumont, professeur à la Sorbonne. Ce spécialiste de la géopolitique des populations l’affirme : ce pari est possible et il est de toute façon impératif.

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Une régénération

Pour M. Dumont, l’Aveyron n’a pas le choix. Le vieillissement de la population oblige le département, sous peine de déclin, à avoir une vision dynamique de sa démographie.

« C’est une régénération impérative », estime-t-il, qui  ne peut se réaliser donc qu’avec un apport extérieur de population, comme c’est déjà le cas.

Mais il faut accélérer le mouvement sous peine de se retrouver en difficulté. Le recteur Dumont pense que ce processus de reprise est jouable, dans un contexte où le monde rural redevient attractif par rapport à une métropolisation qui atteint ses limites. Parmi les pistes qu’il propose pour atteindre l’objectif : des investissements à effet de levier et une stratégie d’accueil pour rendre les territoires plus attractifs.

Une Mission d’appui attractivité territoriale

 Constat largement partagé par le président du Département. Jean-Claude Luche appelle à la mise en commun des moyens et des volontés pour que le projet Cap 300 000 habitants soit largement partagé.

 La collectivité départementale, souligne-t-il, y jouera pleinement son rôle, avec comme «feuille de route » son projet de mandature récemment validé.

 M. Luche annonce notamment la création,  au sein du Département, d’une Mission d’appui attractivité territoriale dont le rôle est d’accompagner les collectivités locales et les opérateurs dans la conduite d’actions s’inscrivant dans une stratégie d’accueil de nouvelles populations. Il s’agira, précise le président Luche, « de porter l’action départementale sur des micro territoires », comme cela est déjà fait pour la couverture médicale.

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