Reconnaître la spécificité du veau d’Aveyron

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La production de veau d’Aveyron et du Ségala n’a plus à convaincre le consommateur de son excellence. En revanche, il lui faut encore gagner une bataille technique –et sans doute aussi politique- pour défendre l’âge des animaux mis en marché et non plus buter sur la limite des 8 mois qui ne lui convient pas. L’interprofession (l’IRVA) a développé son plaidoyer, lundi 29 août, sur l’exploitation de son président, Pierre Cabrit, visite de la ferme du GAEC de La Borie de Cabrol à l’appui.

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L’engagement des élus

 Les invités élus avaient répondu à l’appel : le président du Département et sénateur Jean-Claude Luche, le sénateur Alain Marc, les députés Arnaud Viala et Yves Censi, sans compter les conseillers départementaux du secteur, André At, Gisèle Rigal et Jean-Pierre Masbou.

 Les parlementaires se sont engagés à faire une démarche commune avec leurs collègues des départements concernés par l’appellation, sous la forme d’un courrier au ministre de l’agriculture.

 Et, au-delà de ce point précis de réglementation, ils souhaitent se battre pour que les productions territorialisées, comme l’est le veau d’Aveyron, soit reconnu par la loi dans tout ce qu’elles ont de spécifique.

 Label rouge et IGP

 La production du veau d’Aveyron, élevé sous la mère, est une pratique ancestrale. Le produit a gagné ses galons, depuis la création de l’interprofession, au début des années 1990 : label rouge et IGP. Le veau d’Aveyron et du Ségala représente 50% des labels rouge veau vendus identifiés en France. Sur la zone IGP, qui couvre l’ouest de l’Aveyron, le sud du Cantal, l’est du Lot et le nord du Tarn, 650 fermes et 4 abattoirs sont agréés. L’impact économique régional est à la dimension de cet élevage qui a su acquérir une forte notoriété de qualité. Ce sont tous ces éléments que l’IRVA met en avant pour défendre son dossier, soutien des élus à l’appui.

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