L’archéologie en fête à Roquemissou

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La première fête de Roquemissou, sur le site proche de Montrozier, a réuni plus de 150 personnes autour de la passion archéologique Au programme de cette journée : visite de l’espace archéologique pour y découvrir les enseignements des fouilles menées ici dans les années 80 et reprises depuis 2012, dans le cadre d’un programme pluriannuel autorisé par l’Etat jusqu’en 2016, conférences de Pierre-Marie Blanquet, Philippe Gruat et de Thomas PERRIN, visites commentées du chantier archéologique, initiation à la fouille pour les plus jeunes…L’opération de fouilles dont la direction scientifique est assumée par Thomas PERRIN, Chargé de recherche au CNRS est également soutenue financièrement par le Ministère de la Culture et le Département.

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10 000 ans avant notre ère

Roquemissou, entre Gages et Montrozier, est reconnaissable au premier coup d’œil pour les spécialistes de la préhistoire. Pierre-Marie Blanquet, devenu depuis conseiller départemental de Campagnac et vice-président du Département, n’a pas manqué ce rendez-vous. C’est à lui que l’on doit la découverte de ce site majeur de la préhistoire aveyronnaise en 1978.  Et depuis, les fouilles ont apporté la preuve que le lieu fut occupé par les derniers nomades de nos contrées, quelque 10 000 ans avant notre ère.
C’est donc Roquemissou qui était en vedette, samedi19 juillet, à l’initiative de la municipalité de Montrozier, des associations locales et du Département. Un franc succès qui permet d’ores et déjà d’envisager une seconde édition en 2015.

Patrimoine et attractivité

Le président du Département a tenu à donner le coup d’envoi de cette manifestation. Jean-Claude Luche y a réaffirmé l’attention portée par la collectivité départementale à l’archéologie, joyau du patrimoine aveyronnais. Il a salué l’action des professionnels et des bénévoles qui travaillent sans relâche pour que cette part de la mémoire du département soit sauvegardée et mise en valeur.
« C’est important pour les Aveyronnais, car on ne construit bien l’avenir que lorsque l’on a des racines solides. C’est essentiel pour l’attractivité de nos territoires, qui se forgent ainsi une identité forte, qui retient l’attention », a rappelé Jean-Claude Luche.
 

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