Deux nouveaux gypaètes barbus dans les gorges du Trévezel

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Larzac et Cazals sont en train d’apprivoiser leur nouvel espace de vie, dans les gorges du Trévezel, près de Nant. Le couple de gypaètes barbus a été lâché lundi 18 mai, dans le cadre de la réintroduction de cette espèce de vautours sur les Grands Causses, opération dont le Département est un des partenaires. Jean-François Galliard, vice-président de la collectivité et conseiller départemental du canton a participé à la présentation des oiseaux.

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Le Département partenaire

Depuis 2012, la collectivité départementale a apporté une aide de 26 000 € à la Ligue de protection des oiseaux (LPO) des Grands Causses pour soutenir ce projet d’envergure nationale sur le sud du Massif central, qui consiste à créer un « corridor » pour faire le lien entre les populations de gypaète barbu des Alpes et des Pyrénées.

Le gypaète barbu prend donc sa place en Aveyron, qui devient ainsi un des rares départements français où il sera possible d’observer les quatre espèces de vautours présentes en Europe : le fauve (réintroduit depuis une trentaine d’années sur les gorges de la Jonte), le moine, le percnoptère et donc désormais le gypaète barbu. Ce sont des espèces emblématiques de la richesse écologique des Grands Causses.

Espace naturel sensible

Le site des gorges du Trévezel, sur plus de 300 hectares en limite du département du Gard, est marqué par des escarpements rocheux, d’anciennes terrasses pour les cultures, des falaises, des canyons.  Il a fait l’objet de nombreux aménagements par la commune de Nant, avec l’appui du Département qui labellisé comme espace naturel sensible (ENS). Deux boucles de découverte ont été créées. Elles permettent de se familiariser avec l’habitat et le patrimoine caussenards (le village de Cantobre en particulier), l’environnement au confluent des deux rivières cévenoles que sont  la Dourbie et le Trévezel, la riche faune du secteur avec plus de 100 espèces d’oiseaux (dont des rapaces rares), 42 de papillons…

Et maintenant le gypaète.

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