Les aveyronnais au Dakar : 3 au 5 janvier 2017

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Suivez les aventures de 3 aveyronnais sur l'édition 2017 du Paris Dakar. Kevin Pages et Julien Barthelémy à l'organisation et Loïc Minaudier coureur n° 40..

Corps de l'actualité

03 janvier 2017

Loïc MINAUDIER : « Chaleur et Poussière

Cette deuxième étape a confirmé la difficulté de cette édition 2017 du Dakar.

Il a fait très chaud sous le casque tout au long des 803 Km parcourus aujourd’hui, avec énormément de poussière. Les seuls instants de « fraicheur » que j’ai pu rencontrer étaient les traversées de grandes flaques mais la boue était elle aussi présente sur ces passages.

En résumé une étape très longue, cassante physiquement, avec une spéciale de 275 Km très rapide où j’ai pu mettre un peu plus les gaz. Je suis fier d’être à la 10ème place du classement de la catégorie « Marathon ».

Pour demain j’espère que l’altitude que l’on va commencer à prendre va faire baisser la température. Cette 3ème étape de 780 Km dont 364 Km de spéciale est annoncée avec  des portions de hors piste donc là encore très technique.

Merci à tous ! »

Kévin PAGES : «Jour 1, retour sur la journée d'hier, elle se résume avec de grosses chaleurs (45 degrés) ainsi que de nombreux spectateurs, avec une magnifique ambiance.
En ce qui le concerne, très chaud mais tout va bien, on peut dire en avant pour l'aventure, avec 10 heures de bus prévu tout les jours pour râlier le départ de la spéciale du lendemain qui se trouve dans un autre pays: l'argentine»

 

04 janvier 2017

Loïc MINAUDIER : « Hors piste, navigation et altitude.

Aujourd’hui la spéciale de 364 Km était coupée en deux par la première portion de hors piste de ce Dakar. Sur la première spéciale il y avait beaucoup de fesh fesh où tout le monde cherchait la piste, il s’est même mis à grêler pour couronner le tout. Donc une étape très fatigante d’entré de jeu.

La portion de hors piste entre les deux spéciales nous a fait atteindre une altitude de 5000 mètres. La difficulté pour naviguer et se repérer était accompagné d’un mal de tête mais je me suis bien accroché.

Ensuite la pluie s’est invitée pour la seconde spéciale, avec un changement de climat et pas mal de boue.

Néanmoins je suis content du rythme que j’ai pris, je remonte de 3 places dans la catégorie « Marathon » pour me hisser à la 7ème place. Les temps sont serrés, donc tout est possible surtout sur un rallye-raid aussi difficile. Je vais me concentrer pour continuer à monter dans le classement !

L’étape de 521Km de demain va nous mener pour la première fois en Bolivie, où l’on va rester pendant 6 jours à une altitude autour de 3500 mètres, avec une spéciale de 416 Km donc très longue là encore.

Bonne soirée à tous et merci !»

05 janvier 2017

Julien BARTHÉLEMY : « Bonjour à tous, toujours en poste sur le dss 4 après les fortes chaleur nous sommes en altitude à 3800 quelques maux de tête, mais on tiens le coup ! en même temps on à pas trop le choix ! ici c'est le froid qui est présent et en ce moment même de la grèle ! tout va bien pour loic aujourd'hui il a pris le depart et il se sent bien malgrès cette course extrème !
à bientôt et merci. nous sommes passé en heures bolivienne GMT 4»

Loïc MINAUDIER : « Des dunes et une seconde place en Marathon !
Une étape de plus terminée qui me rapproche de Buenos Aires, avec une seconde place en catégorie "Marathon" et une 27ème place au scratch ! C'est une joie et un honneur pour moi de finir une étape devant des pilotes tels que Laia Sanz.
Comme l'étape d'hier, la navigation au début a été délicate. Je commence à prendre mon souffle dans ces hautes altitudes même si la fatigue est un peu là aussi, c'est dur pour les organismes comme pour la moto qui perd un peu de sa puissance avec l'altitude.
Même si les paysages sont magnifiques, ils n'en restent pas moins difficiles.
L'étape 5 de demain promet une variété de terrain dans l'altiplano Bolivien, on va continuer dans l'altitude pour cette journée de 692Km dont 447 de spéciale. Merci à tous »

Kévin PAGES : «

Bonsoir à tous, nous sommes désormais en Bolivie depuis hier. Tout va bien pour moi. Nous avons eu de grosses chaleurs avec 45/50 degrés avant de commencer a prendre de l'altitude. Se soir, nous sommes à 3800 mètres, avec un gros choc thermique car les températures sont de 10/12 degrés. Très dur physiquement, notamment au niveau du souffle, le petit effort et nous sommes vite essouffler, mais aussi avec un petit mal de tête. Tout cela est pareil pour tout monde.
Sinon tout va bien, des paysages magnifiques, du monde, une bonne ambiance et toujours autant d'heures de bus !!! Un très beau Dakar pour le moment.»

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