Très haut débit : l’outil est créé

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Le SIEDA va continuer ses missions traditionnelles qui touchent à l’énergie, et en particulier l’électricité. Mais il ajoute un nouveau métier, celui des télécommunications, pour la réalisation d’un réseau d’initiative publique très haut débit. La structure juridique, sous la forme d’un syndicat mixte ouvert, a été mise en place lundi 22 juin à Rodez. Jean-François Albespy en est le président, comme il l’était du SIEDA ancienne formule.

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141 M€ d’investissements sur 5 ans

Le président du Département, Jean-Claude Luche, comme JF. Albespy ont défini l’enjeu majeur d’aménagement du territoire : apporter le très haut débit à 190 000 foyers aveyronnais. Le privé va en couvrir 40 000, le plus rentable. A l’initiative publique d’ouvrir l’autre chantier. Pour cela, 141 M d’€ vont être mobilisés sur 5 ans, avec un objectif : 8 mégas pour tous, soit avec la montée en débit de l’existant, soit avec l’installation de la fibre optique. Les bourgs-centres et les zones d’activités les plus structurantes seront traités en priorité. Pour le financement, c’est l’appel à la solidarité de l’Etat (44 M € attendus sur le Fonds société numérique), de la Région, du Département (22 M €) et des communautés de communes (36 d’entre elles se sont engagées) qui doit apporter la réponse.

Solidarité

Pour pouvoir bénéficier d’une dotation supplémentaire de l’Etat,  mais aussi afin de pouvoir commercialiser plus facilement le réseau, l’Aveyron va s’organiser avec le Lot et la Lozère, en créant un groupement de commande sous la forme d’une société publique locale.
«Ce programme très haut débit est essentiel pour l’attractivité de l’Aveyron, au même titre que la route, que l’aéroport et que les liaisons ferroviaires », plaide le président Luche. Le président du Département ne manque pas non plus de mettre en avant la solidarité des acteurs locaux, et notamment l’effort fourni par les communautés de communes.
 

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