C’est d’abord aux plus fragiles et aux plus exposés aux violences de l’existence que je pense.
J’ai une attention plus particulière pour celles et ceux qui, proches de nous, souffrent, qui sont seuls, qui recherchent un emploi.
Je n’oublie pas celles et ceux qui, ailleurs à travers le monde, luttent pour plus de liberté, pour la paix, pour reconquérir une dignité bafouée.
A l’Aveyron, je souhaite de tenir bon, comme il a su le faire depuis le début de la crise, dont je connais les conséquences néfastes sur les familles, les entreprises, les collectivités.
C’est dans les périodes difficiles qu’il faut regarder devant, préparer cet avenir que la jeunesse saura investir de son audace et que nous construirons ensemble.
Ainsi, il est indispensable que notre département continue à moderniser ses infrastructures, (avec notamment une RN 88 qui ne peut qu’être qu’à deux fois deux voies jusqu’à Sévérac-le-Château), à s’équiper (le plan pour le très haut débit est lancé), à innover, à valoriser son formidable potentiel de richesses économiques et naturelles.
L’attractivité de nos communes sera la grande chance du développement de notre département. La marque « Aveyron » devra porter l’empreinte d’un équilibre patiemment construit et qu’une réforme mal engagée (celle des cantons) risque de mettre à mal.
Le chantier est ouvert et j’ai confiance.
Il doit nous réunir pour faire de nos territoires des espaces de projets partagés, de promesses tenues, de solidarités actives, de respect des différences.
C’est de cette façon que l’Aveyron pourra affronter avec succès les concurrences, s’insérer sans peur dans des marchés de plus en plus vastes, accueillir de nouvelles populations à la recherche de qualité de vie, conforter sa cohésion sociale et s’ouvrir encore davantage sur l’extérieur.
Nous réussirons si la part de l’humain reste une exigence dans tout ce que nous entreprendrons.
Bonne année à toutes et à tous !
Bonne année à l’Aveyron !
Jean-Claude LUCHE
Président du Département