Charcuterie : le bon exemple de SACOR à Villefranche-de-Rouergue

toutes les actualités
Catégorie principale
Visuel actualités

Le président du Département, Jean-Claude Luche, a participé, vendredi 19 juin à Villefranche-de-Rouergue, à une des réunions régionales qu’organise la Fédération française des industriels charcutiers ((FICT) pour faire le point de la situation sur le terrain. C’est la SACOR qui a servi de bon exemple à la filière.

Corps de l'actualité

 Ancrage, qualité, exportation

Son patron, Nicolas Courtois, a rappelé les origines de l’entreprise, créée dans la bastide en 1962, et devenue un des points d’ancrage de l’activité économique villefranchoise avec 50 embauches depuis 2009.  Le succès tient en trois mots : ancrage, qualité, exportation. L’ancrage est d’abord familial, puis territorial. SACOR affiche la couleur, avec sa marque commerciale qui fleure bon le sud-ouest de la France : Bastides salaisons. La qualité est une exigence partagée, preuve apportée par la visite du site industriel mais aussi par l’approvisionnement (uniquement de la viande de porc française et pour une large part du sud-ouest). L’exportation atteint 50% de l’activité, sur toute l’Europe, le Canada et avec la Chine bientôt, SACOR étant la première et  seule entreprise française à ce jour à pouvoir y exporter du saucisson.

Exemplaire

Ce qui fait dire au président de la FICT, Robert Volut, que SACOR est exemplaire dans le secteur français de la charcuterie, qui peine à maintenir son niveau nationale d’activité et l’emploi (moins 3 000 emplois en France depuis 2009).
Le Petit Poucet aveyronnais trace sa route avec succès. Ses positionnements sur le très haut de gamme sont payants », a souligné Jean-Claude Luche au terme de ce déplacement dans l’entreprise.
SACOR produit 2 000 tonnes de saucisson par an et réalise 27 M€ de chiffre d’affaires. L’entreprise emploie 80 personnes.

 

Publié le