Jean-Claude Luche président d’Aveyron Expansion

toutes les actualités
Catégorie principale
Visuel actualités

Jean-Claude Luche succède à Arnaud Viala à la présidence d’Aveyron Expansion. M. Viala reste président délégué au titre des intercommunalités. Le nouveau président a été élu, vendredi 6 novembre à Rodez, par le conseil d’administration qui s’est tenu à l’issue de l’assemblée générale de l’Agence de développement du Département. M. Luche, en saluant l’action de son prédécesseur à la présidence, a mis l’accent sur le travail accompli par Aveyron Expansion en une décennie : accompagnement de quelque 1 200 projets qui représentent 7 000 emplois et 400 M€ d’investissements ; 3 000 produits estampillés Fabriqué en Aveyron ; 6 000 projets de vie de nouveaux arrivants actifs traités par l’Agence.

Corps de l'actualité

 Un rôle clef

M. Luche a souligné le rôle clef d’Aveyron Expansion dans l’attractivité du département et dans les relations du Département qu’il préside avec le monde de l’entreprise.

« Les contours de la loi NOTRe et la lecture qu’en fera la nouvelle Région ne nous permettent pas pour l’instant d’y voir clair sur la nature du soutien que nous pourrons  apporter au-delà de 2016 à cet outil essentiel à la vitalité du territoire qu’est Aveyron Expansion. Je suis déterminé  à rester très attentif à ce que les entreprises aveyronnaises et les intercommunalités puissent continuer à bénéficier, d’une façon ou d’une autre, de l’expertise et de l’implication d’un outil comme Aveyron Expansion. J’y veillerai personnellement. C’est pour cette raison que j’ai souhaité prendre ces responsabilités », a conclu Jean-Claude Luche.

La conjoncture économique

 Au-delà de ces perspectives, il y a la conjoncture économique. Pour l’Aveyron, 2014 est resté sous le signe  des difficultés,  qui contraignent les entreprises à avoir une gestion extrêmement rigoureuse, tant en termes d’investissements que de créations d’emplois. Certains secteurs vont bien, comme la mécanique qui maintient des niveaux d’activité élevés. La filière agroalimentaire résiste bien.  Celle du bous-ameublement se réduit comme peau de chagrin. Pour d’autres, comme le BTP, c’est carrément la morosité. Quant au chômage, il progresse légèrement mais reste très en dessous de la moyenne nationale (7,3% contre 10,1%).

Publié le