Une volonté partagée
Le président Jean-Claude Luche comme le secrétaire général de la préfecture, Sébastien Cauwel, ont souhaité associer à cette initiative l’ensemble des acteurs locaux (élus, chambres consulaires, opérateurs de services tels que La Poste, la SNCF, les organismes sociaux, représentants des usagers et des administrations.
La première phase des travaux, celle du diagnostic, prévue sur un an, est désormais engagée, avec un bureau spécialisé et des comités technique et de pilotage.
A partir de cet état des lieux, il s’agira ensuite de définir, pour une durée de 6 ans, un programme d’actions destiné à renforcer l’offre de services dans les zones présentant un déficit d’accessibilité. Le schéma devra comprendre un plan de développement de la mutualisation des services.
La juste mesure
«On n’est pas dans une nouvelle à gaz », ont estimé MM Cauwel et Luche. Il n’est pas question de nier la réalité des situations, notamment au regard de la démographie et des évolutions, depuis plus d’un siècle, des équipements et des technologies. Laisser faire, n’est pas souhaitable non plus. Le droit à la différence des territoires doit s’appliquer, en trouvant «la juste mesure », a plaidé Jean-Claude Luche, soulignant la volonté partagée de réussir ce challenge au fort enjeu d’attractivité.
Dans le cadre de ce schéma, le président du Département est candidat à des expérimentations en Aveyron, lui qui porte par ailleurs au Sénat un projet de loi sur des contrats territoriaux de développement rural, à l’image de ce qui se fait pour les villes.