Impliquer les territoires
C’est le constat qu’ont fait, vendredi 13 mai à Rodez, le préfet Louis Laugier et le président Jean-Claude Luche.
« Les Aveyronnais nous décrivent une réalité meilleure que l’image qu’a parfois le département », a estimé le préfet.
Pour le président du Conseil général comme pour le vice-président en charge du dossier, Jean-Claude Anglars, il faut désormais impliquer le plus possible les territoires.
De ce diagnostic partagé, des priorités ont été retenues pour cela, dans les domaines qui apparaissent les plus importants pour les Aveyronnais : les services de santé, l’éducation, les services au public du quotidien (boulangeries, alimentation, pharmacies, banques…), les réseaux des technologies d’information et de communication (internet en particulier), les mobilités et transports, les mutualisations (maisons de santé, maisons de services au public, points info seniors et guichets uniques pour les personnes âgées).
L’attractivité
Tous ces points de la « feuille de route » de ce diagnostic sont autant d’indicateurs de ce qu’attendent les Aveyronnais pour vivre dans de bonnes conditions et de ce que souhaite le Département pour accroître son attractivité et atteindre le cap des 300 000 habitants fixé par le président Luche.
C’est une des raisons qui a poussé M. Luche de proposer que le comité de pilotage du schéma soit pérennisé et élargi et devienne en une entité pour l’attractivité des territoires, avec les partenaires que sont les intercommunalités et Rodez agglomération.
Le préfet n’y voit que des avantages.
Le schéma doit être approuvé, après recueil notamment de l’avis des intercommunalités, d’ici juin 2017. Il sera mis en œuvre, par les intercommunalités justement, jusqu’en 2022.