Développement durable
La manifestation du 5 septembre, en présence de nombreuses personnalités dont le président du Département Jean-Claude Luche et le vice-président en charge de l’agriculture Jean-Claude Anglars, a permis de mettre l’accent sur les nombreux avantages de la formule.
La proximité du traitement des déchets permet d’éviter des frais de transports. Leur valorisation est tout bonus pour la collectivité comme pour les agriculteurs qui font des économies d’engrais.
Surtout, c’est bien le développement durable le grand gagnant, avec l’affirmation de ce que peut apporter un circuit court et l’attitude citoyenne de l’ensemble des acteurs de la filière. Autant d’idées qui sont au cœur du TPE, dont le Département a fait depuis plusieurs années un parcours exemplaire pour l’agriculture et les territoires, et dont le co-compostage est une application concrète.
Le débouché agricole
Le système est simple : les déchets verts déposés dans les déchetteries par les particuliers et les collectivités sont stockés et défibrés. Ce qui en résulte (le broyat), mélangé au fumier, est ensuite utilisé par des agriculteurs comme fertilisant sur leurs exploitations. Et désormais aux côtés des deux cantons d’Estaing et de Saint-Amans-des-Côts (SMICTOM Olt et Viadène) d'autres collectivités sont sur les rangs : la communauté de communes du Pays Rignacois, la communauté de communes du Carladez et peut-être même la communauté d’agglomération du Grand Rodez.
De 800 tonnes de déchets verts actuellement traités et valorisés annuellement en agriculture, le département devrait donc ainsi passer rapidement à 1800 tonnes.