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Une filière en bonne santé
Sur les hauteurs de Gages, à Lussagues, l’exploitation de la famille Rouquet est exemplaire de ce que peut offrir l’élevage caprin : assurer la succession de l’existant et même un retour à la terre.
Président de la section caprine de la FDSEA, Joël Mazars se veut enthousiaste, comme son collègue des Jeunes Agriculteurs, Germain Albespy. Pas un enthousiasme béat, mais une confiance raisonnée. Alors que tant de secteurs agricoles sont à la peine, la filière caprine est en bonne santé. Les 200 producteurs aveyronnais sont jeunes (45 ans de moyenne d’âge). Ils produisent 65% du lait de chèvre de Midi-Pyrénées. Dix à 15 installations se font chaque année sur du caprin. La carte qualité est un atout, avec une AOC (rocamadour) et un label rouge, qui donnent aux produits une vraie valeur ajoutée.
Une campagne de promotion
De quoi inciter les responsables professionnels à promouvoir la filière. C’est tout l’objet de la campagne en cours : l’élevage de chèvres, un champ de possibilités.
« On a tiré les leçons de la crise de 2010… Le train est en gare, il faut le prendre », expliquent MM. Mazars et Albespy.
Le président Luche s’est félicité de ce partenariat, qui va dans le sens de ce que souhaite le Département. Car une filière caprine dynamique, c’est de l’emploi et donc un plus pour l’attractivité des territoires.
L’Aveyron est ainsi, a conclu M. Luche, en cohérence avec sa démarche.