Le contenu de ce trente-troisième numéro est tout aussi riche que les précédents. Il ne déroge pas à la règle ! On le doit à la passion qui anime tous les auteurs, professionnels et bénévoles, orchestrée par la Direction départemental d’archéologie, cheville ouvrière de la lourde mise en œuvre de cette publication. Le volume débute par l’éditorial du Président Arnaud Viala qui dresse un utile bilan des nombreuses actions menées en 2020 par la collectivité dans le domaine de la sauvegarde, de l’étude et de la valorisation de notre patrimoine archéologique.
Ce trente-troisième numéro est tout aussi riche que les précédentes éditions. Cette édition de 263 pages comprend 6 articles et 8 notes et documents rédigés par près d’une trentaine d’auteurs. Cette parution nous invite à un original voyage dans le temps et l’espace. Elle nous mène des figurations de vêtements sur les statues-menhirs de la fin du Néolithique, mises au jour dans le Rougier de Camarès et ses abords, aux remparts antiques et médiévaux du palais épiscopal de Rodez. Elle nous fait découvrir un siècle de recherches sur le site de hauteur de la Granède (Millau), surplombant la plaine millavoise depuis le Larzac et occupé de la fin de la Préhistoire au Moyen Âge, ainsi que l’enceinte de rebord de plateau de Plaine Roque (Salles-la-Source), installée sur la bordure occidentale du causse Comtal. Elle nous entraîne des fortifications et de la tour seigneuriale du village de Montjaux, situé aux confins du Lévézou et des Causses, aux abords de la nécropole tumulaire pré et protohistorique de Floyrac (Onet-le-Château), aux portes de Rodez, ou encore du château de Peyrelade (Rivière-sur-Tarn) au sanctuaire héroïque protohistorique des Touriès (Saint-Jean-et-Saint-Paul) sur les avant-causses de Saint-Affrique. Elle nous fait également découvrir ce que nous enseigne l’archéologie du bâti sur l’histoire de monuments médiévaux à partir des exemples du Pont-Vieux de Millau et de la maison Guitard à Rodez.
Un vieil adage ne dit-il pas qu’il faut savoir d’où l’on vient pour savoir où l’on va ? Toutes ces contributions, aussi modestes soient-elles, en témoignent et nous rappellent que notre patrimoine est vulnérable et non renouvelable. Le Département de l’Aveyron l’a bien compris en y contribuant concrètement.
Ouvrage disponible auprès de la Direction départementale d’archéologie, 195 rue des Artisans, Z. A. Bel Air, 12000 Rodez (Tél. 05-65-46-82-74), dans les librairies et maisons de la presse. Prix public : 18 €.
Pour plus de précision sur le contenu, contact : Direction départementale d’archéologie (Philippe Gruat au 06-31-49-23-25).