Cali et la calendreta
Ce jeudi 20 juillet 2017, le coup d’envoi a été donné depuis l’esplanade des Ruthènes, à Rodez, et le maire en a profité pour évoquer la nouvelle mouture donnée à la manifestation, avec une priorité aux artistes de la région. Le festival est aujourd’hui passé en régie directe de la ville, les spectacles sont toujours gratuits, et de nombreux stands permettent de se plonger dans les racines linguistiques du territoire. Et ce, sans sacrifier forcément à la nostalgie, les concerts en appelant à une population plutôt jeune, notamment, cette fois, avec la venue du chanteur Cali. Les enfants de la calendreta (école au sein de laquelle est dispensé un enseignement en occitan) étaient d’ailleurs de la partie lors de l’inauguration.
Une culture vivante
Le président du Département Jean-François Galliard, quant à lui, a pu insister sur le fait que les organisateurs et les participants n’ont pas envie d’être considérés comme les artisans d’un folklore plus ou moins bien compris, mais comme les représentants d’une culture vivante, parfois revendicatrice, mais surtout festive. Enfin, Carole Delga, présidente de la région, a mis l’accent sur les limites géographiques du « monde occitan » : une influence qui monte jusqu’à Bordeaux, et qui déborde jusqu’en Espagne et en Italie.