Une nuit festive et inédite dans les musées du Département

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Le 3 juillet prochain, la nuit des musées s'impose ! Mariant spectacle vivant et rencontres du public avec de nombreux intervenants, les musées de Salles-la-Source, Montrozier et Espalion du Département proposent une journée et une nuit festives et chaleureuses, sous le signe de l’art et de l’échange. Intégralement gratuite, la programmation exceptionnelle de cette édition 2021 ravira le public familial et les amateurs d’archéologie et d’ethnographie !

Corps de l'actualité

A Salles-la-Source au Musée des arts et métiers traditionnels

De 14h à minuit

- Ludicart, pionnier de l’art interactif, propose des installations interactives sans contact. Ces sculptures musicales permettent à chacun de vivre une expérience concrète, dynamique et ludique.
- Démonstrations de forge par Edwin Meunier, forgeron de la forge de l’Osencame.
- Démonstration de forge du métal par Dylan Lacaze, coutelier à Bozouls (Enclume & Barbotine).
- Découverte de la nouvelle exposition Cochons : l’amour vache !
- « La classe, l’œuvre ! » : expositions et présentation d’œuvres créées par les élèves des classes de CP/CE1 et CM1/CM2 de l’école Jean Auzel de Marcillac et ceux des classes de CP et CE1 de l’école Pierre Puel d’Onet-le-Château. Cette exposition est le point d’orgue d’une année de rencontres, au musée et en classe, entre les élèves et les médiatrices du musée.
-« Danse au musée » :

  • à 14h30 : restitution chorégraphique des classes de CP/CE1 et CM1/CM2 de l’école Jean Auzel de Marcillac
  • à 16h : restitution chorégraphique des classes de CP et CE1 de l’école Pierre Puel d’Onet-le-Château.

Chaque classe a créé une danse unique sur le thème de la chaise, chorégraphiée par Laurence Leyrolle de la compagnie La Lloba.

-Spectacles de la compagnie SuperCho : créée en 2005, la compagnie SuperCho sillonne depuis les continents et y présente ses numéros de jonglage lumineux et de feu, des créations spectaculaires, saupoudrées d’un brin de magie et d’une pincée d’humour.

A 18h :

Pupitre, un spectacle féérique de jonglage lumineux à base de LED. https://super-cho.com/spectacle_led_pupitres.php#ancre_menu

A 22h :

spectacle Etincelle en extérieur. A travers les âges et jusqu’à aujourd’hui, le feu n’a cessé de susciter la peur et l’admiration. Entre flammes, braises et pyrotechnie, Étincelle est un voyage initiatique dans le monde des arts du feu. En l’explorant sous toutes ses formes et grâce à un habile jeu de costumes et de musiques, il emmène le spectateur à la rencontre des diverses personnalités du plus puissant des éléments. Tantôt mystique, tantôt rock’n’roll, ce spectacle est une cascade de tableaux poétiques et virtuoses, un cadeau pour les yeux et les oreilles. https://super-cho.com/spectacle_feu_etincelle.php#ancre_menu

 

Plus d'infos  : 05 65 67 28 96
 

Espace archéologique départemental – Montrozier

 

De 14h à minuit

- Speed-dating archéologique : l’espace archéologique invite petits et grands à rencontrer et discuter avec 8 archéologues spécialisés dans diverses disciplines et/ou périodes :

Thomas Perrin est le responsable des fouilles de Roquemissou depuis 2012. Spécialiste de l'étude des outils en pierre et archéologue de terrain, il interroge ces vestiges pour caractériser les sociétés préhistoriques, et particulièrement celles des derniers groupes de chasseurs collecteurs et des premiers agro-pasteurs. Le site de Roquemissou permet d'aborder toute la complexité du processus de passage des uns aux autres, comme le montre l'exposition. La nuit des musées sera ainsi l'occasion d'aborder les productions d'outils en pierre, les techniques de fouilles d'un gisement tel que Roquemissou, l'organisation d'une équipe scientifique, la diversité des vestiges rencontrés et les enjeux de leur étude, etc.

Guylène Malige est archéologue à la Direction départementale de l’archéologie de l’Aveyron. Elle travaille sur des missions d’étude, de préservation et de valorisation du patrimoine archéologique aveyronnais. Les diagnostics préventifs, la fouille programmée du sanctuaire protohistorique des Touriès (inventaire du mobilier archéologique), l’édition de revues telles les Cahiers d’archéologie aveyronnaise ou encore la collaboration au montage d’expositions font partie de son travail au quotidien qu’elle partagera avec les participants.

Claire Manen, archéologue, travaille sur la Préhistoire et plus particulièrement sur la période Néolithique durant laquelle les sociétés humaines deviennent sédentaires, cultivent les plantes et élèvent les animaux. Durant cette période, de nombreuses innovations (pierre polie, céramique, roue…) voient le jour tandis que la structure des sociétés se complexifie. Cette période constitue ainsi un bouleversement dans l’histoire de l’humanité dont nous sommes les héritiers. Pour mener sa réflexion, Claire Manen s’appuie notamment sur l’étude des poteries à partir desquelles il est possible d’aborder différents pans de vie des communautés passées : leurs pratiques alimentaires, leur savoir-faire, la gestion des ressources naturelles mais également leur identité culturelle et leurs réseaux sociaux. Des travaux menés en contexte ethnographique sur l’artisanat potier actuel nourrissent ces réflexions.

Isabelle Carrère, archéozoologue (EHESS-TRACES), travaille sur les restes osseux des animaux domestiques depuis le Néolithique jusqu’aux âges des Métaux. Elle s’intéresse non seulement à l’alimentation carnée issue de ces espèces mais aussi aux pratiques d’élevage et aux changements causés par la domestication sur les animaux. Connaître la biologie des espèces et leur intégration dans les sociétés humaines permet de mieux comprendre les rapports entre l’Homme et l’animal. Quelles espèces sont préférentiellement élevées, consommées, comment l’animal s’est-il adapté aux différents milieux, comment l’homme et l’animal ont-ils créé des liens, que nous dit le Néolithique de nos sociétés actuelles ? Il sera possible d’aborder tout thème se rapportant à l’animal sauf…. celui des dinosaures, qui n’est pas de l’archéologie mais de la paléontologie !

Elsa Defranould, docteure en archéologie : que nous apprennent les productions d’outils et d’armes en pierre taillée sur les sociétés préhistoriques ? En fouille, on retrouve toutes sortes d’objets en pierre taillée : des déchets de fabrication, des pièces techniques et des produits finis, c’est-à-dire des outils de la vie quotidienne et/ou des objets qui peuvent avoir une valeur plus symbolique, comme des armes de chasse ou de guerre. L’idée de cette rencontre sera de présenter comment ces vestiges peuvent nous renseigner sur l’organisation des sociétés qui les ont produits… En fonction des questions des participants, on pourra s’interroger ce que nous disent les types de matériaux employés des territoires parcourus par les derniers chasseurs-collecteurs qui ont fréquenté le site de Roquemissou à Montrozier (ou plus largement). On pourra encore se demander en quoi les manières de produire des objets peuvent nous éclairer sur l’identité des groupes, si les transmissions de savoir-faire entre plusieurs groupes peuvent indiquer des interactions ou des filiations entre différentes communautés, etc.

Michel Maillé est responsable de la fouille du site de métallurgie néolithique du Planet présenté au musée. Un des symboles majeurs de cette période, une statue-menhir, a été découvert sur ce site. Archéologue de terrain, Michel Maillé cherche à lire les traces laissées par les sociétés anciennes et à comprendre leurs relations à leur environnement. Le site du Planet a la particularité d’être un très important atelier qui nous renseigne sur les procédés des premiers métallurgistes. Des études engagées en parallèle à la fouille permettent aussi de mieux caractériser les exploitations minières, ainsi que la diffusion des métaux dans des réseaux régionaux. Le public pourra aborder tous les thèmes depuis la production des premiers objets en métal jusqu’à l’organisation des sociétés néolithiques et leurs croyances. Et découvrir en sa compagnie l’exposition dédiée au site du Planet.

Guillaume Rogue travaille dans la société d’archéologie préventive ACTER archéologie en tant que topographe et géomaticien. Sur le terrain, il est en charge de l’enregistrement des données archéologiques en trois dimensions à l’aide d’une station totale. En post-fouille, il retranscrit ces enregistrements sous la forme de plans géo-référencés qui permettent d’étudier l’organisation spatiale des vestiges sur le site. Par ailleurs, il procède à l’enregistrement iconographique des données archéologiques par le biais de la photogrammétrie. Cette technique lui permet de créer un modèle 3D des vestiges afin d’en conserver une documentation précise, exploitable pour divers aspects descriptifs et interprétatifs.

Joséphine Caro, docteure en archéologie, étudie les productions céramiques néolithiques du sud-ouest de la France. Son travail consiste à observer un ensemble fragmenté de poteries, à restituer les vases par le biais de recollages, puis à en décrire la forme et les décors et, enfin, à identifier les séquences techniques mises en œuvre pour leur fabrication. Ces différentes approches du document permettent d’aborder plusieurs aspects de la vie quotidienne (activités menées sur le site, organisation de l’artisanat potier au sein de la communauté, réseaux d’échanges et de circulation). Parallèlement, l’analyse de l’évolution du style des vases et des savoir-faire dans le temps long contribue à documenter les changements culturels qui scandent le développement des sociétés durant le Néolithique.

- Animations et démonstrations préhistoriques en lien avec l’expo Roquemissou par Denis Roussel

- Caricatures des jeunes visiteurs sur le thème de la Préhistoire avec l’artiste Daf

- Initiation à la fouille archéologique de jour et de nuit dans la cour du musée

- Visite libre et visites commentées flash improvisées des expos colorisées du musée :

  • Roquemissou – Plongée dans la Préhistoire du Causse

Situé à 3 km du musée, cet abri sous roche a été régulièrement fréquenté par les Hommes pendant 10 000 ans ; les fouilles qui y ont été initiées dans les années 80 et qui se poursuivent aujourd’hui nous permettent d’approcher le quotidien des derniers chasseurs-cueilleurs et des premiers paysans du Causse.

  • Préhistoire : l’atelier de métallurgie du Planet (Fayet)

Découvert suite à la mise au jour d’une statue-menhir, ce site majeur de la métallurgie du cuivre et du plomb du Sud de la France est en cours de fouilles. Cette exposition dévoile les nombreux vestiges du Chalcolithique (3200 - 2500 av. J.-C.) qui y ont été découverts : métallurgie, bâtiments, vie quotidienne.

  • Les douves du château de Bertholène

Les fouilles des douves du château ont permis de mettre au jour une incroyable diversité d’objets de la vie quotidienne datés du Moyen Age à l’époque moderne.

Un livret de jeux sur l’expo Roquemissou sera offert aux enfants

Renseignements : 05 65 70 75 00

Musée Joseph Vaylet - musée du scaphandre – Espalion

De 14h à minuit

Immersion sonore et visuelle dans l’univers mythique du roman de Jules Verne, 20 000 lieues sous les mers.

Visite libre du musée du scaphandre et de la collection Joseph Vaylet

Renseignements : 05 65 44 19 91

Musée des mœurs et coutumes (ancienne prison) – Espalion

De 14h à minuit

Animations et démonstrations de cuisson de céramiques selon la technique japonaise du Raku, par le potier Thierry Breuvart : différentes pièces, préalablement cuites de manière à être émaillées, sont mises dans un four à bois à 960°. Lorsque les pièces atteignent une température de 900°, elles sont incandescentes et l’émail qui les recouvre s’est transformé en couche visqueuse. Elles sont alors sorties du four. Le choc thermique provoque un durcissement brutal et une fissuration de l’émail. Ce procédé permet d’obtenir des craquelures aléatoires, typiques de ce mode de cuisson. Les pièces encore chaudes sont ensuite placées au milieu de végétaux. La chaleur carbonise ces derniers, ce qui fait noircir les craquelures et les zones poreuses non émaillées : c’est « l’enfumage ». Les pièces sont enfin lavées, dernière étape avant l’obtention du résultat final, impossible à anticiper.

Visite libre du musée et de son expo temporaire Secrets de terre : histoire de céramique

Renseignements : 05 65 44 19 91

L’exposition Secrets de terre

A 21h30 et 22h30 : visite commentée de l’ancienne prison cellulaire à la lumière de la lanterne
Cellule de l’ancienne prison conservée en l’état

 

 

 

 

 

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