Le «voyage sensoriel» du Palais épiscopal de Rodez

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Passer de l’évêché au Palais épiscopal, il n’y a qu’un pas, celui du changement d’affectation d’un des fleurons du patrimoine bâti de Rodez et de l’Aveyron. En effet, alors que l’évêché s’est installé avenue Victor-Hugo, le Palais épiscopal entame sa mutation, concrétisée, vendredi 2 décembre, par la remise des clefs du propriétaire, le Département, au porteur du projet d’hôtel de de luxe qui va s’y aménager, Mathias Echene.

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Transmission

Devant un imposant parterre de personnalités, au premier rang desquels l’ancien ministre Jean Puech, l’évêque François Fonlupt et le maire du chef-lieu Christian Teyssèdre, Jean-Claude Luche a «passé le relais » à Mathias Echene, sur la base d’un bail qui fixe les règles de la mise à disposition de l’ensemble immobilier et parc par la collectivité, qui reste propriétaire. Le président du Département avait invité pour l’occasion les élus actuels bien entendu, mais aussi les anciens élus. Un geste qui, a-t-il dit, symbolise cette valeur de transmission « très aveyronnaise », qui s’applique au Palais épiscopal.

Luxe et raffinement

 Mathias Echene a rappelé les grandes orientations de ce projet, pour un calendrier qui court par étape jusqu’en 2018 et 2019. Sont programmés : une trentaine de chambres haut de gamme, un restaurant gastronomique, une brasserie, un centre de remise en forme. Sans oublier les animations culturelles qui accompagneront la démarche et qui sont sensés permettre aux Aveyronnais de se réapproprier le Palais.

 « Je souhaite que ce lieu soit un carrefour où les voyageurs trouveront leur demeure aveyronnaise », dit Mathias Echene, qui compte beaucoup sur la clientèle étrangère, dans un environnement marqué par la proximité du musée Soulages. Un lieu où seront proposés « luxe et raffinement », mais sans ostentation. « un véritable voyage sensoriel », que Catherine Painvin (en particulier) est chargée d’organiser.

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