La châtaigne en majesté au Conservatoire de Rignac

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Le conservatoire régional de la châtaigne de Rignac est entré dans le réseau départemental des Espaces naturels sensibles (ENS). Le président du Département, Jean-Claude Luche, a officialisé l’évènement, vendredi 18 octobre, au côté du président de l’association, Michel Costes, du maire, Jean-Marc Calvet et de nombreux élus du canton.

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L’arbre à pain

L’association Aveyron conservatoire régional du châtaignier a été créée pour enrayer la disparition des variétés traditionnelles. Elles faisaient de l’Aveyron, au 19e siècle, un des départements français leaders en la matière ave 60 000 hectares de châtaigneraies.
Il en reste 5 000 !
L’évolution de l’agriculture –notamment sur le Ségala avec l’arrivée de la chaux-, l’effondrement de l’utilisation des tanins pour l’industrie, la chute de la consommation de châtaignes et les maladies de «l’arbre à pain » ont eu raison de cette richesse économique et patrimoniale.
Jusqu’à ce qu’une poignée de passionnés se mette à l’ouvrage, action relayée par le Département et qui a abouti à la création du verger de La Croix Blanche, près de Rignac.

Dans la démarche des ENS

Sur près de 13 hectares, acquis par la collectivité départementale, le conservatoire a élaboré un projet de reconquête de la châtaigneraie aveyronnaise, sur la base de recherches, d’expérimentations, de formation.  Le site est devenu en même temps un outil de promotion et de valorisation de la châtaigne, en cohérence totale avec la démarche pédagogique confiée aux ENS. 
Le président Jean-Claude Luche a souligné lors de la visite des installations de La Croix Blanche, la qualité exemplaire de cette opération, partie intégrante des politiques de développement durable du Département. Il a insisté en particulier sur l’intérêt de la châtaigneraie pour le maintien des paysages, l’équilibre de certaines exploitations.
 

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