On peut en retenir quelques axes forts, notamment une augmentation des recettes fiscales de près de cinq millions d’euros, alors même que le président a proposé, au titre de la fiscalité de ne pas augmenter le taux de base du foncier bâti.
Quant aux dépenses d’investissement, elles se situeront à nouveau à un excellent niveau. Lors des deux années précédentes, par exemple, le département avait investi plus de 67 millions d’euros par an. Cette année encore, en euros par habitant, les dépenses d’investissement seront au-dessus de la moyenne des autres départements.
Être maîtres de nos destinées
Avant de céder la parole au rapporteur, Jean-Philippe Sadoul, et au président de la commission des finances, André At, Jean-François Galliard s’est arrêté un instant sur la règle, édictée par l’Etat, du plafonnement à 1,2% des dépenses de fonctionnement. On sait que le président du conseil départemental avait refusé de signer cet engagement, y voyant notamment un désir de centralisme préoccupant. Et ce, même si l’objectif a été respecté.
Le président a enfin évoqué le grand débat, parlant d’une consultation qui, « bien que nationale, aura un impact sur la vie de notre département ».
Il a ainsi proposé une réunion à tous les conseillers départementaux afin de « voir comment nous pouvons renforcer nos compétences. Et comment les textes qui nous concernent et les décisions prises d’en haut pourraient évoluer pour que nous devenions davantage maîtres de nos destinées ».