L’Aveyron à pied d’œuvre pour accompagner l’arrivée de la Légion

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Deux mois après la décision politique d’implanter la Légion étrangère sur le camp du Larzac à La Cavalerie, les données techniques de l’installation des militaires ont été données, lundi 28 septembre à Rodez lors de la première réunion du comité de pilotage, sous la présidence du secrétaire général de la préfecture, Sébastien Cauwel et en présence du général Maurin, commandant la Légion étrangère et du général de Gouttes (région sud-ouest). Le président du Département, Jean-Claude Luche, le député européen José Bové, les parlementaires Alain Marc et Arnaud Viala et les élus locaux du secteur concerné participaient à cette réunion.

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Une montée en puissance

« Nous souhaitons un travail concerté, pour répondre avec une vision globale à l’enjeu pour le territoire que représente l’arrivée de la Légion étrangère. Nous avons le devoir de réussir », a dit M. Cauwel.
Réussir l’accueil des familles d’abord, en sachant que les premiers militaires vont arriver dès janvier prochain et que l’effectif sera de 460 à l’été 2016.
La montée en puissance de la 13 DB vers sa transformation en régiment d’infanterie d’ici 2018 se fera donc à un rythme soutenu, avec d’importants travaux pour transformer un site fait pour des troupes de passage en une véritable garnison de 1 300 militaires.
Parallèlement, il est nécessaire de bien identifier les besoins (logement et scolarité en particuliers) et les équipements qui peuvent répondre aux besoins des militaires et des quelque 200 familles. Des groupes de travail vont être créés à cet effet.

Consensus

« C’est une étape importante dans la vie du camp. C’est un message d’unité des acteurs locaux que nous délivrons, en face d’un défi qui consiste d’abord à la qualité de l’accueil que nous saurons réserver aux militaires et face à une aubaine économique », a estimé le député Viala.
Consensus confirmé par Jean-Claude Luche, qui a souligné que la collectivité départementale était à pied d’œuvre pour accompagner l’opération et souhaité, dans le respect du code des marchés publics, que les entreprises aveyronnaises puissent bénéficier du chantier qui va s’ouvrir.
A José Bové qui demandait en coulisses que l’histoire du Larzac soit respectée, Sébastien Cauwel a répondu que c’était « évident et indispensable », mais en tenant compte d’un contexte différent.
 

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