Majeurs vulnérables : l’exemple aveyronnais

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Quelque 600 personnes, venues de toute la France, ont participé, mardi 6 décembre à Rodez à l’initiative du Département et de ses partenaires (ils sont 25) engagés dans l’action sociale, au colloque sur la prévention et la protection des majeurs vulnérables. L’Aveyron est considéré comme pilote dans ce difficile domaine qui nécessite une mobilisation constante de l’ensemble des acteurs.

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Partenaires

 En présence notamment du préfet, du président du tribunal de grande instance et du procureur de la République, Jean-Claude Luche a rappelé que la mise en place du schéma qui régit ce partenariat était partie d’un constat : l’impuissance à agir seul dans des situations complexes, qui nécessitent la mise en commun des informations, des compétences, des moyens. Le président du Département a salué cet « engagement coordonné » d’une telle diversité d’intervenants, avec un objectif unique : apporter des réponses adaptées à toutes les personnes en difficultés, fragilisées par la précarité, la perte de l’emploi, les solitudes, les violences. En somme, tous les risques d’exclusion.

D’une même voix

Préfet, président du tribunal, procureur de la République ou présidente de l’UDAF, chacun s’est félicité de ce que l’Aveyron parle d’une même voix et d’un travail collaboratif qui porte ses fruits. Car l’Aveyron, même s’il n’est pas particulièrement exposé, n’échappe pas aux risques d’exclusion.

 Près de 4 300 majeurs juridiquement protégés, près de 2 000 pris en charge par l’unité de protection dédiée du Département : ce sont des chiffres qui alertent sur la réalité des situations pour celles et ceux « qui attendent de la société des réponses à leur désarroi », comme l’a dit M. Luche.

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