L’Assemblée pour l’Aveyron planche sur l’ouverture du département

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Le premier groupe de travail de l’Assemblée pour l’Aveyron, réuni en session le vendredi 11 mars 2022 aux Archives départementales à Rodez, a planché sur le thème des mobilités et de la nécessaire ouverture du département aux communications extérieures.

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Les membres de l’Assemblée pour l’Aveyron entrent dans le vif du sujet. Après s’être retrouvés une première fois pour examiner le projet de mandature du Département, une nouvelle phase de travail a démarré ce vendredi 11 mars 2022 à Rodez. A l’occasion de cette rencontre, le groupe de travail numéro un a potassé deux heures durant autour de la thématique « Ouverture aérienne, ferroviaire et routière du territoire ».

Animé par Jean-Claude Luche, président de l’Assemblée pour l’Aveyron, le premier rendez-vous a permis aux représentants de l’instance citoyenne consultative de se familiariser avec le sujet, grâce au concours de Daniel Segonds et de Guy Combret, co-rapporteurs du groupe de travail, et d’André At, vice-président du Département en charge des routes, des mobilités et du budget.

Plus de passagers à l’aéroport de Rodez qu’à celui d’Aurillac

Chiffres à l’appui, les trois interlocuteurs ont montré les atouts et les faiblesses du territoire en la matière. Pour l’ouverture aérienne, Daniel Segonds a montré la place prise par l’aéroport Rodez-Aveyron dans le paysage aéroportuaire régional, en comparaison de structures similaires situées à proximité. « On se rend compte que chez nous, nous accueillons une clientèle nationale, au regard des données d’une année normale en 2019, avec 50 717 passagers, alors qu’Aurillac, qui n’est pas loin, en a eu 38 159 ». Un élément corroboré par le taux de remplissage de la ligne Rodez-Paris, qui affichait 55,26% en 2021, et l’origine géographique de la clientèle, principalement aveyronnaise.

Rodez positionnée dans les Pyrénées pour le temps de trajet en train

Dans son propos, Guy Combret n’a pas manqué de rappeler l’isolement de Villefranche-de-Rouergue, de Millau mais surtout Rodez, préfecture de l’Aveyron qui se situe par le rail à 7h08 de la capitale française. « Sur la carte isochrone où il est de bon ton de montrer le positionnement des villes de la région Occitanie en temps de trajet, on ne fait pas figurer Rodez car on se rendrait compte que nous serions positionnés aussi loin que certains villages des Pyrénées. »

La RN88 comme un symbole de l’ouverture routière

André At a insisté pour sa part sur les perspectives restantes en matière d’ouverture routière. Un dossier marqué par le nécessaire passage de la RN88 en 2x2 voies entre Rodez et l’A75 et les nombreux travaux à réaliser pour que le projet puisse être finalisé. « Une étude réalisée par la Direction générale des routes du Ministère de l’équipement évalue le gain socio-économique annuel à 54 millions d’euros si la RN88 est en 2x2 voies », rappelle ce dernier.

Des travaux sur l’emploi, les services et l’économie en Aveyron

Garants de la prise en compte de l’expression citoyenne, les représentants de l’Assemblée pour l’Aveyron débutent une aventure qui s’étalera jusqu’en 2024. Cinq autres réunions de travail vont se succéder dans les mois à venir sur de nouvelles thématiques. La deuxième, programmée le vendredi 8 avril, concernera la « Gestion de l’eau ». Les travaux issus de ces groupes de travail feront l’objet de rencontres supplémentaires à partir du second semestre 2022. Dans le cadre de ces rendez-vous, une mise en perspective sera faite autour de questions allant du « Développement économique et l’emploi » à « L’accès aux services en milieu rural » en passant par « L’offre de formations en Aveyron ».

 

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