Sécurité et attractivité
Désormais, le chef-lieu de l’Aveyron est à 1h 30 de Toulouse. La bonne nouvelle de cette ouverture a été soulignée par l’ensemble des intervenants, au premier rang desquels le préfet de région Midi-Pyrénées Pascal Mailhos, le président de Région Martin Malvy et le président du Département Jean-Claude Luche.
Tous les trois se sont réjouis de cette réalisation, rappelant que la sécurité et le développement des territoires concernés étaient les premiers gagnants de cette ouverture routière de la région. Ouverture qui n’exclut pas d’autres moyens d’attractivité comme le ferroviaire, le haut débit ou l’enseignement supérieur, a souligné M. Malvy.
« Peut mieux faire »
Le président du Département a souhaité néanmoins mettre un bémol à sa satisfaction. Dans le style «peut mieux faire », Jean-Claude Luche a souligné que l’objectif de l’aménagement de la RN 88, c’était bien jusqu’au carrefour de l’A 75 à Sévérac-le-Château, mise à niveau de la rocade de Rodez comprise. « Il y a urgence », a plaidé le patron de l’exécutif. Il a annoncé que le Département était près à mettre 2 M€ sur les études de la rocade de Rodez et qu’il n’attend plus que le feu vert de l’Etat pour, toujours sur la RN 88, lancer les travaux de la liaison Rodez-Causse Comtal (le barreau dit de Saint-Mayme).
Le président Luche a replacé la réalisation de la RN 88 dans la perspective de la nouvelle grande région, le site de Sévérac-le-Château devenant un point stratégique pour la desserte du Massif central.