Viabilité hivernale : comment est prise la décision pour saler ou déneiger une route ?

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Le patrouillage fait partie du dispositif de viabilité hivernale.
Le patrouillage fait partie du dispositif de viabilité hivernale.

Pour assurer la sécurité des usagers, des agents de la direction des mobilités du Département patrouillent très tôt chaque matin, en fonction des conditions météorologiques.

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L’arrivée des premières gelées et chutes de neige coïncide avec le déploiement des moyens pour la viabilité hivernale en Aveyron. Durant cette période, le Département, par l’intermédiaire de sa direction des mobilités, met en place un dispositif de veille entre le 15 novembre et le 15 mars qui garantit aux usagers de circuler en toute sécurité sur les 6000 km de bitume gérés par la collectivité.

Pour assurer cette qualité de services, des patrouilles sont assurées par des agents de la direction des mobilités, tôt le matin, en fonction des conditions météorologiques. A l’instar de celles réalisées par Jean-Marie Gabriac et son équipe sur le secteur de Pont-de-Salars, qui couvrent 170 km de routes.

Des patrouilles déclenchées à 3-4°

Comme ses collègues oeuvrant dans d’autres secteurs de l’Aveyron, le responsable de l’unité territoriale doit faire preuve d’anticipation pour prendre la bonne décision. Décision qui dépend des conditions météorologiques.

Au vu des prévisions météorologiques, le responsable de l’Unité territoriale effectue une patrouille sur le réseau principal « Généralement, nous patrouillons de 5 heures jusqu’à 7 heures dès lors que la température annoncée ne dépasse pas les 3-4°. »

Dans le cadre de ces patrouilles, les agents effectuent un relevé des températures, à l’aide de matériel embarqué dans leur véhicule, mais également par une prise au sol à l’aide d’un thermomètre. « En fonction des données, on reste vigilant sur les endroits sensibles comme les points hauts, cols de Viarouge et de Vernhette, les bas-fonds exposés à l’humidité, les secteurs exposés au nord ou les ponts exposés au courant d’air. »

Une décision d’intervention directe, sans patrouille, peut être prise dès la veille si les bulletins indiquent une chute brutale de températures ou des chutes de neige significatives. Un présalage peut également être effectué sous forme préventive. Les agents, qui effectuent des astreintes de sept jours toutes les trois semaines, peuvent être sollicités également par les secours ou les gendarmes pour réaliser des interventions au-delà de leurs horaires habituels de travail, en soirée notamment. « Lorsque nous sommes confrontés à de fortes chutes de neige, nous démarrons les patrouilles une heure plus tôt, aux alentours de 4 heures », appuie Jean-Marie Gabriac.

Les patrouilles donnent lieu aux environs de 6 heures à un point de situation qui remonte au cadre de permanence « Il rassemble toutes les données pour le département avant de les communiquer aux médias locaux et que celles-ci soient diffusées sur les réseaux sociaux du Département. »

Priorité aux axes principaux

Les agents du Département interviennent en priorité sur les axes principaux de leur secteur, RD911, RD993 et RD29 sur le Lévézou. Ils font appel, si nécessaire, à des entreprises privées pour dégager les routes secondaires. « Si la neige tient et continue à tomber, nous prolongeons le patrouillage durant la matinée. »

 

 

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