Répondre à un besoin
C’est un projet ancien, qui correspond ont insisté le président de l’ADAPEI Marc Gosselin et tous les intervenants, à un besoin dans le département et, plus particulièrement, dans la partie ouest. En effet, les Foyers de vie installés en Aveyron ont aujourd’hui un fort taux d’occupation et la liste d’attente est longue. Saint-Geniez d’Olt a ouvert, avec 66 places. Le prochain sera donc Villefranche, avec 30 places en internat pour les personnes handicapées mentales qui ne peuvent pas travailler en établissement d’aide par le travail et 15 autres places pour les personnes handicapées vieillissantes qui subissent une diminution d’autonomie. L’établissement offre également 3 places d’accueil temporaire pour répondre aux situations d’urgence.
L’essentiel
L’investissement de 5 M€ est assuré par l’ADAPEI. Le Département participe au fonctionnement par le biais du prix de journée. Il est estimé à 1,8 M€ par an. Le président Luche a attiré l’attention sur la lourdeur des dépenses sociales de la collectivité départementale. Conjuguée à une baisse des dotations de l’Etat, elle conduit le Département à une réflexion sur ses priorités. Mais, a ajouté M. Luche, l’action en direction des personnes handicapées fait partie de cet « essentiel qu’il faut sauvegarder. Car là, a-t-il répété, est le ferment de la cohésion sociale en Aveyron.
Le nom du nouveau Foyer est trouvé : ce sera La Borie de Graves. Et le chantier a déjà démarré très concrètement. Il va générer une quarantaine d’emplois.