Une ville dévastée
Le Département n’a pas été épargné par ces violentes inondations. Les locaux de l’antenne de la médiathèque départementale de Saint-Affrique et ceux de la subdivision des routes sont totalement dévastés. La première a perdu le tiers de son stock de livres et de documents. La seconde, envahie par la Sorgues, doit être provisoirement relogée à Millau.
Sur les routes, les dégâts sont à expertiser. Pour l’instant, les 150 agents du Département, mobilisés depuis vendredi, sont toujours à la tâche pour déblayer, nettoyer, sécuriser… Le président Luche, entouré de nombreux conseillers départementaux du sud Aveyron, a tenu à rendre un hommage appuyé à l’ensemble des services de la collectivité et à ceux qui ont assuré les secours, sapeurs-pompiers (près de 500 interventions), gendarmerie, personnel communal…
« Un gros pépin pour l’Aveyron »
Les maisons individuelles, les équipements publics, la voirie, l’hôpital de Saint-Affrique qui a du être en partie évacué, l’abattoir sous l’eau… L’ampleur de la crue (il n’y avait pas eu autant d’eau au moins depuis les années 1950 pour la Sorgues et le Dourdou) n’a épargné personne, dans les vallées respectives. Des dégâts importants sont aussi à déplorer ailleurs, à Saint-Georges-de-Luzençon et à Saint-Rome-de-Cernon, notamment.
Ce « gros pépin pour l’Aveyron », comme l’a qualifié Jean-Claude Luche a une facture économique. Plusieurs centaines de personnes étaient hier au chômage technique dans le bassin de Saint-Affrique-Millau.
Le président Luche a souhaité que la solidarité nationale ne soit pas absente de cette mobilisation qui s’exprime de manière particulièrement vive sur cette catastrophe.