Un espace plus fonctionnel et mieux adapté
L’information a été officialisée jeudi 4 avril par Mgr François Fonlupt, en présence du président du Département, Jean-Claude Luche. Le diocèse lance un projet d’aménagement de l’évêché sur le site du Carmel, que les religieuses quittent pour d’autres monastères et qu’elles lui cèdent. Ces locaux apparaissent plus fonctionnels, mieux adaptés à l’évolution de l’Eglise, plus conforme à sa réalité d’aujourd’hui, a expliqué l’évêque. Si la décision est prise, il faut maintenant en vérifier la faisabilité sur les 1 200 m2 du Carmel.
Le Palais épiscopal actuel (2 700 m2) a été construit en 1694. A la suite des guerres de religion, il fut en partie détruit avant d’être rebâti. C’est de cette époque que datent les peintures du plafond du grand salon. L’escalier extérieur de la cour d’honneur rappelle celui du château de Fontainebleau.
Un lieu ouvert
Les évêques sont restés ici jusqu’à la Révolution. Les préfets leur succèdent ensuite. L’évêque de Rodez retrouve les lieux en 1823, à la suite d’une décision du Département, propriétaire des lieux.
Le président du Département a assuré que le Palais épiscopal ne serait pas à vendre et qu’il servirait au fonctionnement de la collectivité départementale. La force symbolique du lieu pour les Aveyronnais, a souligné Jean-Claude Luche, sera respectée. S’il accueille des services du Département, le bâtiment restera néanmoins largement ouvert au public (cour, parc dans des conditions à étudier), a-t-il précisé en ajoutant qu’il s’agissait maintenant d’engager une réflexion globale sur la destination de cet ensemble du cœur de Rodez. Avec la volonté, a conclu, le président du Département, de participer à l’animation de la ville.