
Dans un courrier en réponse aux sollicitations du préfet de région, le président Luche insiste d’abord sur un préalable à la participation du Département : « la fin de la mise à deux fois deux voies de la RN 88 sur l’Aveyron ne peut s’imaginer que dans le cadre d’une solidarité nationale et régionale, comme cela était le cas jusqu’à présent. S’agissant d’un dossier déjà engagé, je ne peux concevoir l’absence de la Région sur un aménagement qui représente un enjeu essentiel pour notre département mais également pour l’ensemble de la région aussi bien sur le plan économique que de la sécurité routière… ».
Jean-Claude Luche confirme que le Département tiendra ses engagements financiers sur la section en cours de réalisation entre le viaduc du Viaur et Rodez. Il insiste sur la « priorité absolue » que représente la poursuite de l’opération, en particulier la déviation de Baraqueville.
« Compte tenu de l’enjeu que représente l’aménagement complet à deux fois deux voies de la RN 88 jusqu’à l’A 75, il est indispensable que la rocade de Rodez et la section entre Rodez et l’A 75 soient inscrites au contrat de plan 2014-2020 » poursuit Jean-Claude Luche.
Le niveau d’avancement des études et des procédures sur ces sections (déclaration d’utilité publique obtenue et acquisitions foncières réalisées), le permettent, précise-t-il.
Le président Luche indique que le Département est disposé à participer au financement de ces deux tronçons. Il proposera à l’assemblée départementale que celui-ci soit présent pour la rocade de Rodez dans les mêmes proportions que le Département du Tarn sur la section urbaine d’Albi (11%). En ce qui concerne la liaison Rodez-A 75, le niveau d’intervention du Département pourrait être celui appliqué à la section viaduc du Viaur-Rodez, c'est-à-dire 23,5%.
L’aboutissement du dossier RN 88, conclut Jean-Claude Luche, « est vital pour notre département mais également pour l’ensemble de la région s’agissant de l’axe transversal Toulouse-Lyon ».