Une réponse sociale et pénale aux violences conjugales

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200 000 femmes en France sont victimes de violences conjugales chaque année. Combien en Aveyron ? Plus d’une centaine en tout cas. Sans doute plus, tant il est difficile de savoir au juste. La convention, signée jeudi 4 décembre à Rodez par divers partenaires (dont le Département) vise à ce que les victimes franchissent le pas du dépôt de plainte pour «qu’aucune violence ne reste sans réponse », a dit le préfet Jean-Luc Combe et qu’une réponse à la fois pénale et sociale soit apportée aux victimes.

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Préfet donc, procureur de la République, Département (la vice-présidente en charge du social Renée-Claude Coussergues), colonel de gendarmerie, commissaire de police, directeur départemental de la cohésion sociale, présidentes d’associations (CIDFF et ADAVEM) ont apposé leur signature au bas ce protocole d’accord.                            
« La signature de cette convention illustre l’importance d’une démarche collective pour répondre à ce défi que constitue, pour les acteurs judicaires, institutionnels, sociaux mais aussi pour la société tout entière, la lutte contre les violences faites aux femmes, plus particulièrement dans la sphère conjugale », a fait remarquer Mme Coussergues.

Le rôle du Département

C’est un domaine où la loi du silence demeure pesante. L’information a souvent du mal en à s’affranchir du cercle familial. Les raisons en sont nombreuses : pressions du partenaire ou de l’entourage, peur, ignorance des possibilités offertes par la loi…Les missions de proximité du Département conduisent son personnel social à être souvent de ceux qui savent en premier, car des relations de confiance se nouent.
On parle plus facilement aux travailleurs sociaux que l’on a l’habitude de côtoyer. Eux-mêmes ont cette connaissance du terrain qui leur donne la clairvoyance nécessaire pour détecter les problèmes.
Pour Renée-Claude Coussergues, le rôle du Département est donc celui du guetteur, celui qui donne l’alerte lorsqu’il est encore temps.

 

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