Une motion
Ainsi que l’a précisé le président Jean-Claude Luche, une motion est envisagées lors de la prochaine session de l’assemblée départementale, le 3 mars, si l’Agence régionale de santé (ARS) n’a pas éclairci la situation d’ici là.
L’alerte est venue des médecins régulateurs de Midi-Pyrénées qui s’inquiètent de ce qui semble être la remise en cause de l’Armel par l’ARS.
«Si l’ARS persiste dans sa démarche, c’est la fin de la présence du médecin de garde sur votre territoire (une douzaine en Aveyron), avec pour conséquence la poursuite et l’aggravation de l’engorgement des urgences et la saturation des lignes du SAMU. C’est un risque considérable pour vos populations et la désorganisation totale du système de soins la nuit et le week-end… », écrivent les médecins régulateurs.
Vigilance
Avertissement pris très au sérieux par le président du Département et ses collèges en charge des questions de santé et de sécurité, Renée-Claude Coussergues et Jean-Claude Anglars, qui rappellent la démarche engagée par l’Aveyron afin d’aider au maintien d’un tissu de services de santé de proximité : 15 maisons de santé pluriprofessionnelles (pour les quelles le Département a débloqué près de 1,7 M€), une aide aux jeunes internes pour leur stage dans le département afin de les inciter à s’y installer (16 sont déjà dans cette approche).
« Nous allons rester très vigilants sur la suite que va donner l’ARS au dossier », avertissent Renée-Claude Coussergues et Jean-Claude Anglars.
Car le dispositif actuel de gardes est un élément sécurisant pour les Aveyronnais et d’attractivité de nos territoires pour ceux qui souhaitent s’installer.