En partenariat
La pauvreté ne s’arrête pas aux portes de l’Aveyron. M. Luche a rappelé en cette occasion les données statistiques de l’INSEE, pointant du doigt des situations d’extrême précarité, notamment dans les secteurs les plus ruraux et chez les populations âgées d’anciens agriculteurs, avec des revenus notoirement insuffisants. Le chômage, même moins fort qu’ailleurs, peut aussi conduire des familles entières à l’exclusion.
Seule une démarche en partenariat, a-t-il ajouté, peut permettre d’être efficace. C’est fort heureusement ce qui se passe en Aveyron, et la définition du plan contre la pauvreté en est un témoignage supplémentaire.
Des pistes d’action
Les premières orientations prioritaires pour des pistes d’action concernent aussi bien les difficultés financières des personnes, que le surendettement, l’isolement des personnes âgées, la mobilité des publics les plus fragiles, l’accès à la formation, les conduites addictives, le logement social, la précarité énergétique, le repérage des crises suicidaires chez les jeunes, le décrochage scolaire…
Il y a urgence, a rappelé le préfet.
Car, depuis 2006, la hausse de la précarité est constante en France et n’épargne aucun territoire. Mme Pozzo di Borgo s’est à son tour félicité que l’Aveyron sache travailler en concertation sur ce chantier essentiel de solidarité.