Partenariat
Le préfet Jean-Luc Combe a rappelé que ce plan quinquennal vient tout juste d’être réactivé par le Premier ministre, avec des mesures nouvelles qui concernent notamment l’emploi, l’insertion, l’accès à la santé et au logement. Il a souligné la logique d’une démarche de partenariat, d’abord avec le Département, dont les missions dans le domaine social sont en train d’être confirmées et renforcées par la loi sur la réforme territoriale.
«Une dynamique a été créée dans le département », a estimé le préfet en remerciant l’ensemble des acteurs de la solidarité qui œuvrent sur le terrain, notamment dans les domaines de la prévention.
« Les situations de précarité ne sont pas choisies. Nous avons la nécessité d’y faire face », a conclu Jean-Luc Combe.
Moins visible
Pour la vice-présidente du Département en charge des solidarités aux personnes, Simone Anglade, la situation de l’Aveyron au regard de la pauvreté reste souvent moins visible qu’ailleurs. Ce qui ne signifie pas que les exclusions n’existent pas, même si les solidarités familiales et de voisinage peuvent les relativiser. Elles sont inégalement réparties sur les territoires et on oublie parfois qu’elles touchent profondément la ruralité avec des agriculteurs retraités aux faibles moyens.
« La cohésion sociale exige de nous tous des actions complémentaires, mises en œuvre de façon concertée et coordonnée parce qu’elles reposent sur une analyse partagée », a indiqué Simone Anglade en soulignant la pérennité de l’engagement du Département sur ces questions.