En lien avec l’Observatoire Départemental de la Protection de l’Enfance, qui se tiendra le 24 novembre, et en résonance avec la journée internationale des droits de l’enfant du 20 novembre, le département de l’Aveyron organise deux évènements pour aborder le sujet de l’inceste et plus largement des violences sexuelles faites aux enfants.
Pour libérer la parole des uns, il faut que les autres en parlent !
En collaboration avec l’association EnVies EnJeux 12, une pièce de théâtre filmée intitulée Quelque Chose sera proposée et suivie d’un temps d’échanges avec la salle, les 23 et 24 novembre prochains. L’objectif est de favoriser la libération de la parole des victimes de violences sexuelles et de permettre à chacun de mesurer l’impact de ces traumatismes de l’enfance sur la vie adulte.
Ainsi, deux séances gratuites des projections de cette pièce de théâtre, mise en scène par Andréa Bescond, réalisatrice du film Les Chatouilles, auront lieu à l’Athyrium le jeudi 23 novembre à 18h à Onet-le-Château et le vendredi 24 novembre à 20h30 au CGR à Rodez.
Synopsis : « La fête de la musique bat son plein. 4 femmes s’y retrouvent pour rire et danser. Elles ne se connaissent pas, ou à peine. Elles se sont rencontrées dans un groupe de parole. Ce qu’elles ont en commun ? Un traumatisme. Quelque chose leur est arrivé… »
A l’issue de chacune de ces projections ouvertes aux adultes et adolescents à partir de 13-14 ans, la parole sera donnée au public pour échanger avec les membres d’EnVies EnJeux 12, porteuse de ce projet.
160 000 mineurs victimes de violences sexuelles chaque année
Les deux soirées de sensibilisation se tiennent dans le cadre de la stratégie nationale de la prévention et de la protection de l’enfance avec un cofinancement des services de l’Etat. A l’échelle nationale, on estime à 160 000 le nombre de mineurs victimes de violences sexuelles chaque année, et à près d’un adulte sur dix la part de majeurs victimes de violences sexuelles pendant l’enfance. Il est observé que seize ans sont en moyenne nécessaire pour que la parole des victimes se libère.