06 janvier 2017
Loïc MINAUDIER : « Bien arrivée à Oruro ! Aujourd'hui la spéciale a été raccourcie de moitié en raison des mauvais conditions météorologiques qui rendaient la piste impraticable.
Je reste toujours 2ème dans ma catégorie Marathon, et ce malgré une côte cassée donc je vais maintenant serrer les dents pour la suite. Je remercie au passage l'équipe médicale pour leur soins. Je vais continuer à bien bosser le roadbook pour demain car la navigation est toujours aussi imprévisible. Nous allons rouler près du mythique lac Titicaca, un des plus haut du monde, lors de cette longue étape de 772Km dont 513 de spéciale pour arriver enfin à La Paz, la capitale de la Bolivie.»
07 janvier 2017
Loïc MINAUDIER : «Bivouac trempé, étape annulée !
Comme vous le savez certainement, l’étape du jour censée relier les villes d’Oruro et La Paz a été annulée en raison de fortes pluies sur la région.La dégradation des terrains et l’impossibilité de réaliser cette étape ont contrait l’organisation du Dakar a nous faire rallier la capitale Bolivienne par la route. Je suis bien-sûr un peu déçu comme tous les pilotes et équipages ici, mais un Rallye Raid c’est aussi un défi face à la nature et parfois il faut admettre sa victoire. Demain sera une journée de repos avant de reprendre la direction du sud pour revenir en Argentine retrouver la chaleur.»
Kévin PAGES : «Aujourd'hui journée annulée à cause des conditions climatiques ! Beaucoup de pluie, de la boue ... On en profite pour ranger et nettoyer tout le matériel avant de reprendre la route !!
Tout se passe bien, nous nous sommes bien adapté à l'altitude même si physiquement c'est dur ! Plus que quelques jours et on retourne en Argentine avec les fortes chaleurs.»
08 janvier 2017
Loïc MINAUDIER : « Journée de récupération à La Paz.
Les Boliviens sont vraiment au rendez-vous de ce Dakar, près d’un million de spectateurs étaient répartis sur une trentaine de Kilomètres. C’est super de voir cet engouement, surtout après ces premières étapes éprouvantes. C’est très réconfortant !La nuit dernière, j’ai apprécié une bonne nuit de sommeil dans un vrai lit, qui me change de la tente habituelle, dans la poussière ou sous la pluie glaciale. La différence de difficulté entre mon premier Dakar l’an dernier et cette version est conséquent.Les rythmes, la nature du terrain et les températures changent rapidement, parfois sur une même spéciale. De plus, j’ai ce challenge de me classer en catégorie Marathon, je me donne donc plus physiquement pour cela et forcement la fatigue est là.Pour ma côte fracturée, cela ne va pas s’améliorer avec les étapes qui arrivent. Cet incident n’est pas dû à une chute mais lorsque ma roue avant c’est enlisée dans le sable, la moto s’est arrêté net et j’ai fortement percuté le roadbook et le guidon.Il y a beaucoup d’abandon cette année, je suis donc heureux d’être arrivé jusque ici et je ne vais rien lâcher.Demain on reprend la route, ou plutôt la piste pour une étape de 622Km avec 322Km de spéciale. Il s’agit d’une étape Marathon donc il va falloir rouler intelligemment car le soir il n’ y aura pas l’assistance pour la mécanique.»