Interview Jacques Molières « Il faut rester unis autour de l’agriculture aveyronnaise »

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Interview de Jacques Molières "Il faut rester unis autour de l’agriculture aveyronnais" Président de la Chambre d’agriculture de l’Aveyron
Interview de Jacques Molières "Il faut rester unis autour de l’agriculture aveyronnais" Président de la Chambre d’agriculture de l’Aveyron

Arrivé en 2010 à la présidence de la Chambre d’agriculture de l’Aveyron, Jacques Molières s’apprête à passer la main. Alors que le monde agricole affronte depuis plusieurs mois une profonde crise, il appelle les forces vives du territoire à faire preuve de cohésion pour maintenir à flot ce secteur d’activité.

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Questions/réponses avec Jacques Molières

Quel bilan dressez-vous de l’évolution de l’agriculture aveyronnaise en quatorze années de présidence ?

L’agriculture aveyronnaise a réussi son orientation fondamentale pour qu’elle puisse encore exister. Si elle pèse aujourd’hui trois milliards d’euros dans l’économie de notre département, ce n’est pas pour rien. Nous avons maintenu un cap politique, en jouant la carte de la démarcation pour proposer une production avec une identité forte. L’Aveyron peut se féliciter d’avoir en ce moment entre 60 et 70 % de ses produits sous un signe officiel de qualité.

Avez-vous été vigilant sur d’autres sujets pour maintenir ce cap ?

Il a fallu veiller à l’équilibre entre les actifs et les agriculteurs qui partent à la retraite. Nous avons misé sur le bio mais on s’aperçoit aujourd’hui que c’est un secteur qui est devenu fragile alors qu’il pouvait être intéressant au départ.

Quels défis attendent l’agriculture en Aveyron dans les années à venir ?

Comme je l’ai souligné, la question du renouvellement des générations est primordiale. Actuellement, nous sommes à deux agriculteurs qui arrivent pour trois qui partent. L’Aveyron ne doit pas non plus choisir la voie qu’ont emprunté d’autres départements. Notre territoire a des spécificités à forte valeur ajoutée, qui sont reconnues à l’échelle nationale et internationale. Il faut les garder et ne pas se banaliser. Miser sur la démarcation, l’identité et la qualité sera un gage d’avenir.

Existe-t-il d’autres aspects sur lesquels le département doit miser ?

Je pense que nous devons rester unis professionnellement, jouer à fond la carte de la complémentarité des services agricoles et faire perdurer ce consensus qui existe entre la Chambre d’agriculture et le Conseil départemental qui sont en phase sur les grandes orientations données à ce secteur d’activité. Ce sera une des forces de l’agriculture dans notre département. 

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