Sauvegarder et pérenniser le patrimoine routier

Le territoire aveyronnais se caractérise par un environnement humain et économique majoritairement rural. Il est marqué par de fortes contraintes géographiques et physiques. Les distances à parcourir pour accomplir la plupart des usages du quotidien font ainsi de la route un élément indispensable de mobilité. Il en va de même de l’ouverture du département avec les régions environnantes et le lien nécessaire aux grandes infrastructures nationales et internationales de transport.

Le Département bénéficie d’un patrimoine routier important et de qualité, gage d’image positive et d’attractivité, qu’il convient, concomitamment aux opérations de modernisation, de préserver au travers de travaux de sauvegarde des chaussées, des ouvrages ou des murs de soutènement.

Le réseau routier départemental est constitué d’environ 5 910 km, de près de 1 450 ponts, et de 57 ha de murs pour un linéaire associé de 210 km. La longueur du réseau routier positionne l’Aveyron au deuxième rang de la région Occitanie derrière la Haute Garonne. A titre d’information, la longueur moyenne du réseau départemental est en France métropolitaine de 3 970 km.
Le Département consacre chaque année environ 16 M€ à l’entretien de ce patrimoine afin d’en garantir la pérennité et d’assurer la sécurité et le confort des usagers.

  • Le renouvellement des couches de roulement des chaussées intervient selon une périodicité moyenne de 15 ans pour le réseau principal et de 20 ans pour le réseau secondaire.
  • Les ponts font l’objet d’une surveillance régulière et détaillée permettant au Département de connaitre précisément l’état de son patrimoine et de le classer en fonction de son état : un pont qui n’est pas dans un état satisfaisant doit être réparé. Le croisement de cet état avec le niveau de service (trafic supporté, enjeu économique…) permet d’établir une programmation pluriannuelle de réparation de ces ouvrages.
  • Ce patrimoine routier est soumis aux risques naturels imprévisibles. Les dégradations qui en résultent font l’objet, chaque année, d’un important programme de réparations planifiées et priorisées afin de garantir la sécurité des usagers et limiter la gêne à la circulation.