Chapelle Paraire et Centre Paraire - Rodez

Ancien Asile d'aliénés de Paraire - la chapelle de Paraire est ce qui reste de cet hôpital psychiatrique

La chapelle de Paraire est ce qui reste de l’hôpital psychiatrique du même nom. C’est le Conseil départemental qui, en 1833, décida de la construction d’un asile. Auparavant, les malades mentaux étaient internés au château de Castelgailhard, à Olemps. Les conditions de vie y étant insupportables, cette « maison de force » fut fermée en 1780 et les « mendiants » transférés près de Montauban. L’hôpital de Paraire, bâti par l’architecte départemental Étienne-Joseph Boisonnade, fut ouvert en 1852.

 

Vue générale de l'ensemble de l'ancien Asile avant sa démolition

Vignette publicitaire, représentant
l’ensemble du site Paraire en 1861

Prévu à l’origine pour 300 malades, en 1902, ils étaient 500. Le site ferma ses portes, après la construction du nouveau centre hospitalier à Cayssiols après 1945.

Son emplacement et la manière dont il a été pensé répondaient à plusieurs préoccupations. Les malades devaient y jouir d’une belle vue.

De plus, chacune des deux parties – une pour les femmes et une pour les hommes - comprenait cinq quartiers : deux pour les « aliénés tranquilles », un pour les «furieux », un pour les « malpropres » et un pour les « convalescents ».

Plan de Rodez en 1860 Plan général de l'Asile de Paraire

L'Asile de Paraire se distingue bien en haut à gauche. On remarque que Rodez est encore très limité autour de ses remparts, le Foirail et les principales artères de la ville d'aujourd'hui sont déjà là. L'amphithéâtre romain est encore debout. Monteil est un pensionnat perdu dans la campagne, la petite église Saint-Cyrice est elle aussi encore debout. Les jardins du Palais Épiscopal vont jusqu'au Grand Séminaire (actuel Collège Fabre), le quadrilatère du Lycée Impérial (ancien Lycée Foch) est entier, l'Hôtel de ville est place Adrien Rozier... et la ville est parsemée de couvents.
Établi par l'architecte Étienne-Joseph Boissonnade en février 1843.

La Chapelle Paraire

La construction de la chapelle revient à l’architecte Vanginot, qui succéda à Boissonnade. C’est l’un des rares exemples d’église de style néo-classique dans l’Aveyron, département où l’on resta fidèle au gothique tout au long du XIXe siècle.

La Chapelle Paraire La lanterne du dôme de la Chapelle Paraire restaurée en 2021
chapelle paraire
   

Antonin ARTAUD, comédien et poète du XXe siècle

Ancien Asile d'aliénés de Paraire - Antonin ARTAUD, comédien et poète du XXe siècle, fut interné à l’hôpital de Paraire au cours de la Seconde Guerre mondiale. Cet épisode de sa vie lui inspira notamment ses « Cahiers de Rodez ».

Pages ouvertes sur un « cahier de Rodez »

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