L’habitat inclusif est destiné « aux personnes handicapées et aux personnes âgées qui font le choix, à titre de résidence principale, d’un mode d’habitation regroupé, entre elles ou avec d’autres personnes. Ce mode d’habitat est assorti d’un projet de vie sociale et partagée ».
L’aide à la vie partagée (AVP) est une nouvelle prestation individuelle qui est destinée aux personnes en situation de handicap et aux personnes âgées de plus de 65 ans qui font le choix de vivre dans un habitat inclusif. Cette aide a vocation à financer leur projet de vie sociale.
Un projet de vie sociale et partagé
Le projet de vie sociale et partagée a vocation à faciliter la participation sociale et citoyenne des personnes vivant dans l’habitat inclusif. Il a donc pour objectifs de :
• favoriser le « vivre ensemble », au sein du logement et à l’extérieur, non seulement entre les habitants mais aussi entre les habitants et leur environnement (voisinage, famille, amis, services de proximité, intervenants y compris ceux du logement, etc.) ;
• permettre aux habitants de participer à la vie du quartier, de la commune, etc. pour limiter le risque d’isolement, pour déployer ou maintenir des liens sociaux avec le voisinage, par exemple. Il se caractérise par la mise en place d’actions et d’activités destinées à l’ensemble des habitants, selon leurs souhaits, et identifie les moyens pour sa mise en œuvre. Il peut s’agir d’activités de convivialité, sportives, ludiques ou culturelles, effectuées au sein ou à l’extérieur de l’habitat inclusif.
Les projets en Aveyron
Afin de programmer une offre d’habitat inclusif sur le territoire, le Département a ouvert un appel à projets du 18 mars au 29 avril 2022.
18 projets ont été retenus et validés par la Conférence des Financeurs de l’Habitat Inclusif puis par la CNSA, le comité interministériel et la Commission Permanente du Département. Ces projets ouvrent un droit à l’AVP à 224 personnes pour un budget total pour le Département qui s’élève à 1 076 140 € soit en moyenne 153 734,29 € par an jusqu’en 2029. Le reste du coût est pris en charge par la CNSA, soit 4 304 560 €.