Chapelle du Collège Royal et Galerie Foch- Rodez

Du grand ensemble qui formait le Collège il ne reste que la chapelle, la galerie qui la longe et deux ailes en retours.

Fondée en 1562 par le Cardinal Georges d’Armagnac. Il en confia la direction aux Jésuites, qui se distinguaient par leur engagement militant au service du Pape, leur solidité doctrinale et la hardiesse de leur pédagogie. L’établissement connut un considérable succès : 800 élèves – tous fils de notables rouergats et des provinces voisines – dès 1563.
Après l’expulsion des Jésuites en 1762, le collège devint Royal en 1769, comptant parmi ses enseignants l’abbé Carnus. Celui-ci construisit avec ses élèves l’une des premières montgolfières.

École Centrale de 1796 à 1808, puis de nouveau collège Royal, il devient le lycée Foch en 1930. Il a accueilli des élèves célèbres comme Ferdinand Foch, Jean-Henri Fabre, Paul Ramadier ou le peintre Pierre Soulages.

La première pierre de la chapelle fut posée en 1581 et elle fut consacrée en 1649. L’architecte ruthénois, Hugues Bramarigues, s’inspire du style Jésuite (nef unique avec voûtes en berceaux) tout en utilisant les matériaux du pays (grés et ardoises). Les voûtes de bois des tribunes allient toutefois le style gothique (encore très présent en Rouergue), mais avec un décor Renaissance.

L’édifice renferme un riche mobilier, qui est d’origine ou provenant du couvent des Annonciades de Rodez (aujourd’hui disparu) : le grand retable de stuc et de bois doré est particulièrement remarquable, tout comme la chaire, les balustres des tribunes et la « table de communion ». Depuis plus de vingt ans, le Conseil départemental de l’Aveyron oeuvre à l’entretien et à la restauration des 11 tableaux qui la décore, tous Inscrits Monuments Historiques.

La chapelle est classée Monument Historique (extérieurs et intérieurs) depuis 1927.

La Galerie Foch est inscrite Monument Historique depuis 1973.

Ancienne Chapelle et Collège des Jésuites

Du grand ensemble qui formait le Collège il ne reste que la chapelle, la galerie qui la longe et deux ailes en retours. Elles ont été sauvées de la démolition, dans les années 1970, par le Conseil départemental pour en faire une cité administrative (État et Département)

ange pinceau

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