Tour d’Aubrac de l’ancienne Domerie d’Aubrac - Saint-Chély-d’Aubrac
En 1120, Adalard, vicomte de Flandre, faisait le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. assailli par des brigands, il fit le voeu, s’il en réchappait, d’élever en ces lieux un hôpital et un abri pour les pèlerins. La règle suivie fut celle de Saint-Augustin. Le supérieur était appelé « Dom », d’où le nom de Domerie donné aux bâtiments. En plus des prêtres et des moines, la Domerie comprenait douze chevaliers en charge de protéger les voyageurs qui traversaient le plateau inhospitalier de l’Aubrac.
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C’est pour se défendre des ravages causés par les Anglais, durant la « guerre de Cent ans », que les moines font construire en 1353 la tour que l’on appelle aujourd’hui improprement « tour des Anglais ». En 1797, les religieux sont chassés et les bâtiments sont en grande majorité détruits. Ne reste aujourd’hui de la Domerie que la Tour dite « d’Aubrac », la maison dite « des gardes » (XVe), le clocher construit en 1457 et renfermant la célèbre cloche servant de repère aux égarés et l’église Notre-Dame des Pauvres construite après 1198. La Tour d’Aubrac est revenue au Département à l’époque de la séparation de l’église et de l’État. Elle est aménagée aujourd’hui comme gîte pour les pèlerins de Saint-Jacques. L’ensemble du site est protégé en tant que Monument historique et sur le tronçon classé par l’Unesco au Patrimoine Mondial. |
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Les ruines de la Domerie après la Révolution |
Classé par l’Unesco au Patrimoine Mondial |
La Tour d'Aubrac |
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De gauche à droite, tout ce qui reste de la Domerie : la Maison des Gardes (ancien hôpital), la Tour d'Aubrac et l'Église Nd des Pauvres. |
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